À moins d’avoir reçu un important héritage ou d’avoir gagné à l’Euromillions, difficile pour une personne lambda de financer un projet onéreux sans passer par un crédit. Bien que cette solution de financement soit très pratique, elle n’est pas facile à obtenir. Quelques règles sont à respecter avant de pouvoir convaincre une banque de débloquer des fonds.

Définir le projet pour choisir le bon type de prêt

Avant de vous ruer tête baissée à faire votre demande de crédit, un minimum de préparation est nécessaire. La première étape consiste à définir votre projet. Voulez-vous financer l’acquisition d’une nouvelle maison, des travaux de rénovation, un voyage ou l’achat d’une nouvelle voiture ? En effet, le type de prêt à contracter diffère en fonction de vos besoins.

S’il est question d’acquérir une nouvelle auto, l’idéal est de solliciter un prêt affecté qui est accordé sur la base de l’achat. Dans le cas où la vente n’est pas conclue, l’emprunt est automatiquement annulé. Les remboursements ne démarrent aussi qu’après la livraison de la voiture en question.

Vous désirez plutôt utiliser les fonds pour un besoin personnel que vous ne voulez pas justifier auprès de votre banquier ? Un prêt personnel sera alors adapté. Il est souple puisque les sommes empruntées sont libres d’usage, à l’inverse du prêt affecté.

Et en cas de projet d’acquisition immobilière, il est conseillé de s’orienter vers un prêt immobilier qui permet en même temps de financer des travaux de rénovation dans la maison.

Soigner son profil d’emprunteur

Pas question d’envisager l’obtention d’un crédit si vous n’avez pas un profil d’emprunteur impeccable. Un des premiers éléments pris en compte par les banques porte sur la situation professionnelle. La sécurité de l’emploi constitue en effet une garantie importante pour les organismes prêteurs. La pérennité des revenus les protège d’une éventuelle défaillance de remboursement. Les professions libérales ainsi que les salariés en CDI sont les plus favorisés. Il en est de même pour les fonctionnaires dont le revenu est assuré durant l’ensemble de leur carrière. Les travailleurs indépendants ont aussi leur chance, mais l’accès au crédit dépend de la stabilité de leur activité. Autre chose : il est crucial de faire attention à la gestion de son compte bancaire pour convaincre une banque de prêter. Les découverts et refus de paiement à répétition sont mal perçus.

La question de l’apport personnel

Une banque est toujours amenée à scruter la capacité d’épargne d’un emprunteur. Pas question de faire confiance à un gros dépensier. Les personnes qui dépensent tous leurs revenus chaque mois seront certainement mises à l’écart. Dans tous les cas, l’épargne reste nécessaire lorsqu’on envisage de prendre des crédits surtout immobiliers, car il va falloir se constituer un apport personnel. Ce dernier concerne les frais payés par l’emprunteur lui-même lors d’un prêt immobilier. Il représente entre 10 à 30% de l’emprunt. À quelques exceptions près, ce sont les personnes qui ont un apport personnel élevé qui ont les faveurs des banques, car cela démontre leur engagement personnel dans l’investissement. Dans la foulée, cette contribution financière prouve la capacité d’épargne du client.

Laisser un commentaire